Publié dans Editorial

ALEFA !

Publié le vendredi, 22 novembre 2019

« Alefa Barea ! » Lancée sur orbite, l’équipe nationale Barea émerveille le peuple. Après avoir battu de justesse les Antilopes d’Ethiopie, sur leur terrain et devant leur public à  Mahamasina,  d’un but à zéro, les poulains de Nicolas Dupuis ont écrasé les Mena du Niger sur leur terrain par 6 buts à 2. Un gala de buts que le Onze national n’en pouvait pas se priver. Un score fleuve qui a fait entrer définitivement la bande à Anicet dans la cour des grands.  Dans le cadre des phases éliminatoires de la CAN 2021 de Cameroun, les Barea ont effectué une « excursion » à Lomé (Niger). Jamais dans l’histoire du football malagasy qu’une équipe nationale puisse réaliser un tel exploit et atteindre ce niveau. Evidemment, il reste un long et rude parcours à faire mais d’ores et déjà on peut affirmer que Barea affrontera la tête haute les autres adversaires. A souligner que dans le groupe K où nous sommes, il reste encore à affronter la Côte d’Ivoire. Une équipe à ne pas sous-estimer ! Mais en tout cas, Barea est lancé dans une « aventure » dont l’objectif final ne peut être que la coupe continentale. Parti du bon pied, en pole position, Barea a toute les chances de parvenir à bon port.  « Alefa Naina ! » Bien qu’il soit peu commode voire malsain de rallier la cause politique à une prestation sportive néanmoins, il faut reconnaître qu’il existe un parallélisme de faits entre la belle réussite des Barea et la plus que probable belle victoire du favori Naina Andriantsitohaina le 27 novembre 2019.  Depuis que Rajoelina Andry revient aux affaires, et ce, par la voie royale des urnes, le pays baigne dans une ambiance générale de bon augure. La communauté internationale en général et les bailleurs de fonds, en particulier, annoncent sans équivoque leur soutien au nouveau régime, signe de leur confiance. De ce fait, ils se disent prêts à accompagner Madagasikara à travers ses efforts de redressement national. Et même, les puissants et sérieux investisseurs privés se bousculent au portillon. D’autant que le Président Rajoelina affiche ouvertement sa volonté de lutter contre la corruption et toutes les malversations ruinant la Caisse publique. Un acte politique que les Partenaires techniques et financiers apprécient hautement. L’opinion publique nationale non plus n’est pas en reste, du moins les gens de bonne volonté,  et soutient le combat que mène Zandry Kely. La preuve, on s’empresse à apporter soutien aux candidats aux Communales et Municipales ayant reçu sa bénédiction. A Antananarivo, le phénomène saute aux yeux. Le candidat n° 4 Naina Andriantsitohaina présenté par la formation présidentielle, l’IRD, bénéficie du soutien général de la classe politique sauf bien sûr le TIM et consorts. De même, d’innombrables mouvements associatifs soucieux du bien-être de la Capitale acquis à la cause de Naina, l’homme de confiance de Rajoelina, rejoignent les rangs. Apparemment, étant dit que l’union fait la force, les jeux sont faits. Le tour est joué pour le 27 novembre à Tana. Certainement, Barea va nous exulter de victoire en palmarès. Et du côté de Naina, le « tout petit » Palais des Sports de Mahamasina aura fort à faire demain dimanche pour contenir une foule acquise et en délire.  ALEFA !

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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